(AT/MP 98 Faute Inexcusable de l’employeur)
Lutin, Ancien ouvrier licencié pour inaptitude (2011), retraité depuis 2017
MON PARCOURS EN RÉSUMÉ
1. Les débuts (1999-2007)
1999 : Premières douleurs à l’épaule droite (tendinite), liées à mon travail manuel.
2003 : Accident du dos.
2004-2005 : Je deviens le seul ouvrier de l’entreprise → surcharge, manutention lourde seule.
→ 2005 : Arthrographie = rupture partielle du tendon supra-épineux.
2006 : Nouvel accident du dos, refusé en AT, mis en maladie.
La médecine du travail impose la manutention à deux personnes, jamais appliquée.
Avril 2007 : Hernie discale L4-L5 (travail à genoux, port de charges seul).
2. Le calvaire médical (2007-2011)
2007 : Maladie professionnelle reconnue (tableau 98).
2008 : Deux opérations du dos (discectomie + double arthrodèse).
2009 : Dépression chronique (12 ans d’antidépresseurs).
2010 : IPP 30 % pour le dos, invalidité catégorie 2.
2011 : Licenciement pour inaptitude à 56 ans. Impossible de retravailler.
3. La reconnaissance (2015-2016)
2015 : Faute inexcusable reconnue par le tribunal (port de charges seul, surcharge, absence de prévention).
→ Abandonné par mes soutiens au moment de l’expertise, seul face aux médecins alors que j’étais en dépression.
2016 : Indemnisation jugée très insuffisante.
→ L’expert n’a pas pris en compte ni mon épaule droite (pourtant “tombante”), ni ma dépression.
Suite à cela, dépression aggravée jusqu’en 2021.
Toujours anxieux, sous alprazolam et suivi médical mensuel.
En reprenant mes dossiers, j’ai retrouvé un scanner de 2005 prouvant une rupture partielle du tendon déjà présente.
4. L’aggravation (2025)
Octobre 2025 : IRM = rupture complète du tendon supra-épineux droit + amyotrophie (lésion ancienne et chronique).
Novembre 2025 : Opération de l’épaule.
En rééducation, toujours douleurs au dos et à l’épaule, anxiété persistante.
MA SITUATION ACTUELLE
Douleurs chroniques depuis 2007 :
Lombalgies, sciatique gauche, épaule droite douloureuse
Séquelles psychologiques (dépression 2009-2021, anxiété actuelle)
Ce que je ne peux plus faire : bricoler, jardiner, porter mes petits-enfants, vie sociale réduite, troubles du sommeil, dépendance partielle.
DÉMARCHE EN COURS
envoyé à la CPAM pour demander :
Reconnaissance de l’aggravation (épaule 2025)
Nouvelle expertise médicale et réévaluation des préjudices (oubliés/minimisés en 2016)
Nouveau taux d’IPP
Indemnisation des années perdues (2011-2017)
Prise en compte de la dépression chronique
En attente de la réponse de la CPAM.
MES QUESTIONS
Quelqu’un a-t-il vécu une situation similaire ?
→ Faute inexcusable reconnue + aggravation plusieurs années après la consolidation ?
Peut-on demander une révision du taux d’IPP et des préjudices psychologiques après autant d’années ?