Problème indemnisation France Travail

Bonjour,
Voici un résumé de ma situation.

  • inscrite comme demandeuse d’emploi le 26 mars, j’étais donc en cours d’indemnisation lorsque j’ai accepté un nouvel emploi, qui a démarré le 1er juillet. Je me suis alors désinscrite de France Travail, sachant qu’au 30 juin il me restait un reliquat d’ARE de 670 jours
  • J’ai mis fin à ma période d’essai le 31 août, au bout de 2 mois, donc, et me suis réinscrite à France Travail le 1er septembre.
  • Je m’étais renseignée sur la règle des 88 jours de l’Unedic, à savoir : Démission après ouverture de droits puis reprise d’activité
    ”Une personne qui reprend emploi, alors qu’elle est en cours de droits à l’Assurance chômage , puis qui démissionne de cet emploi repris, peut bénéficier à nouveau de ses allocations, à condition d’avoir travaillé moins de 4 mois (88 jours ou 610 heures) dans cet emploi repris. Avant le 1er avril 2025, la durée maximale de l’emploi repris ne pouvait pas dépasser 3 mois (65 jours ou 455 heures).”

Ma situation semble correspondre, d’autant que (et cela m’a été confirmé par un conseiller France Travail), le fait de m’être désinscrite n’a pas supprimé mon reliquat, ça l’avait juste suspendu.

Cependant, France Travail refuse de m’indemniser, car ils pensent que j’ai démissionné et que je réclame une nouvelle ouverture de droits. Ce n’est pas le cas, je souhaite la reprise de mon reliquat, conformément aux textes en vigueur.

Que faire? Merci!

Bonjour Melola

Vous avez raison sur tous les points évoqués.
Le refus de France travail est incompréhensible puisque vous avez quitté votre emploi avant d’avoir retravaillé 88 jours depuis l’ouverture originelle des droits ( l’ouverture en relation avec le reliquat de 670 jours)

Si vos anciens droits ont été ouverts depuis moins de 5 ans , vous devez donc bénéficier de la reprise des anciens droits (le reliquat de 670 jours)

Si votre conseiller reste sur sa position , adressez une réclamation par écrit au directeur de l’agence France travail

Merci. Je désespère. Ils m’ont sortis 2 arguments que je conteste :

1- démission ne veut pas dire perte des droits, vu qu’il me restait un reliquat et que j’ai repris un emploi pendant moins de 88 jours

2- ma désinscription pendant les 2 mois travaillés n’entraine pas la suppression de mes droits, qui étaient seulement suspendus.

Je suis terrifiée à l’idée de me retrouver sans revenu.

Bonjour

Est-ce bien le seul emploi que vous avez repris depuis l’ouverture des droits ?

Oui!

Chômage : du 26 mars au 30 juin

Emploi : du 1er juillet au 31 août ==> moins de 65 jours

Chômage : depuis le 1er septembre

Uniquement 2 mois d’emploi depuis mon ouverture de droits le 26 mars (sachant que mon 1er versement d’ARE n’a débuté qu’à partir de fin mai).

Supprimer

Ben…je ne m’explique toujours pas le refus de vous indemniser

Peut-être une confusion de France travail en rapport avec votre désinscription du 1er juillet et réinscription le 1er Septembre (?)

Si France travail reste sur sa position , il faudra saisir le médiateur de France travail

VOIR : Le médiateur de France Travail |France Travail

Bonjour,

Je ne me l’explique pas non plus, d’autant que ma désinscription n’a pas entrainé la suppression de mon reliquat, uniquement sa suspension le temps de mon emploi…

OUI - tout à fait et je serais curieux de savoir ce qui bloque

Moi de même, car cela bloque depuis 3 semaines. J’ai beau leur expliquer que je ne demande pas de nouvelle ouverture de droits mais la reprise de mon reliquat, ils s’entêtent. J’ai contacté la médiatrice, j’espère une résolution rapide car la fin du mois approche et je ne peux me retrouver sans revenu.

C’est très frustrant!

Ils viennent de me répondre qu’ils refusent la reprise de mon reliquat en indiquant que mon ouverture de droits remonte à novembre 2021!!!

Effectivement, j’ai été au chômage une 1ere fois il y a 4 ans, mais depuis janvier 2022, j’ai travaillé. Ma dernière ouverture de droit remonte au 26 mars 2025.

Comment cela se fait-ils qu’ils remontent à 4 ans en arrière?

Alors je viens d’appeler France Travail : pour eux, j’ai travaillé plus de 88 jours depuis mon ouverture de droits initiale en novembre 2021.

J’ai beau m’être réinscrite en mars 2025 avec reprise d’un reliquat de 730 jours, dont il me restait encore 670 jours au 30 juin, quand bien même j’ai ensuite travaillé moins de 88 jours, je ne peux pas demander la reprise de mon reliquat. Pour France travail, ce qui compte, ce n’est pas que cet emploi dont j’ai démissionné ait duré moins de 88 jours. Ce qui compte, c’est que j’ai travaillé plus de 88 jours depuis 2021.

Or, je viens de relire les textes sur l’unedic : “Démission après ouverture de droits puis reprise d’activité Une personne qui reprend une activité salariée, alors qu’elle est en cours de droits à l’assurance chômage, puis qui démissionne, peut bénéficier à nouveau de ses allocations. À condition d’avoir travaillé moins de 88 jours ou 610 heures lors de sa reprise d’emploi.”

Pour moi, les 88 jours correspondent à ma reprise d’emploi depuis ma dernière inscription, le 25 mars.

Qui a raison, qui a tort? Je suis au fond du trou là…

Là je comprends mieux mais hélas pour vous , Ils ont raison
Le décompte des 88 jours de travail s’effectue à partir de l’ouverture originelle des droits en 2021 et non d’après les jours de travail du dernier emploi occupé

Maintenant vous repartez à zero et vous retrouverez des droits en retravaillant au moins 65 jours (3 mois) sans mettre fin volontairement à un emploi repris
Vos droits ouverts en 2021 resteront utilisables pendant 5 ans (à compter de la date d’ouverture)

Je pensais en toute bonne fois que c’était 88 jours depuis la reprise de mon ouverture de droits en mars 2025. Je trouve sidérant qu’on reparte sur une inscription initiale il y a 4 ans! Donc en gros, on travail 4 ans, on se retrouve au chomage, on prend le risque d’accepter un nouvel emploi qui se passe mal, on met fin à la période d’essai et on se retrouve sans rien?

L’unedic indiquait pourtant juste que le contrat repris devait durer moins de 88 jours, et ne mentionne pas “depuis l’ouverture initiale des droits”…

Il est vrai que la compréhension des textes de France travail n’est pas toujours évidente

Cette confusion au niveau des 88 jours est fréquente (anciennement 65 jours) et il arrive souvent d’oublier que l’on dispose toujours d’un reliquat d’anciens droits ouverts il y a longtemps ( jusqu’à 5 ou 6 ans en arrière)

Reste qu’à l’issue d’un délai de 4 mois suivant la démission, vous pourriez saisir la commission paritaire de France travail pour demander la reprise des droits mais pour mettre toutes les chance de votre côté , il faudrait reprendre des emplois courts pendant les 4 mois d’attente (l’accord n’est pas automatique, très loin de là…)

VOIR ; pages 42 et suivantes : PRE-CIRC-Circulaire_n_2025-03_du_1er_avril_2025_uid_67f53cc00a07f.pdf

Bonjour, je suis dans une situation un peu semblable.
Qu’entend France Travail par “jours travaillés” ? Est-ce que ce sont les jours écoulés depuis mon arrivée dans l’entreprise ou bien ce sont les jours effectivement travaillés (hors congé sans solde, RTT, jour maladie) ?
J’ai ouvert mes droits à l’indemnisation en septembre 2024, me suis impliquée pendant plusieurs mois en bénévolat, puis j’ai repris un travail en CDI avec période d’essai le 02/06/2025 et face à une situation de harcèlement, je souhaite partir.
En décomptant les congés d’été imposés par l’entreprise mais non payés, mes quelques jours de congé sans être payée et quelques jours maladie, j’ai effectivement travaillé 64 jours à date d’aujourd’hui.
Suis-je potentiellement en droit de récupérer mon reliquat d’indemnisation (182 jours) ?
La personne de France Travail que j’ai eu au téléphone avait l’air de dire que non car j’ai ouvert mes droits avant le changement de réglementation (65 jours à 88 jours) et que selon elle, j’ai travaillé plus de 65 jours.
Merci

Bonjour

Le conseiller de France travail a raison; Vous dépassez les 65 jours de travail et ne pouvez pas bénéficier des 88 jours de travail puisque vous avez ouvert des droits avant la parution d’une nouvelle loi

De toute façon depuis le 2 juin 2025 , vous totalisez à ce jour 94 jours de travail

Le décompte des jours de travail ne s’effectue pas d’après les jours réellement travaillés mais d’après le nombre de semaines civiles sous contrat sachant que chaque semaine civile pleine sous contrat compte pour 5 jours de travail (et ce même en travaillant 6 jours par semaine ou bien 3 jours à temps partiel )

Depuis le 2 Juin 2025 : 18 semaines X 5 jours + 4 jours : 94 jours dits de travail

Les jours de congés payés , les RTT posés au cours du contrat et les arrêts maladie sont assimilés à des périodes travaillées , de même qu’un congé sans solde inférieur à 1 mois

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Merci beaucoup pour votre réponse, c’est plus clair que ce que France Travail m’a dit ce matin.