Bonjour oui j?ai un maintien de salaire de mon employeur et pas de jours de carence, moi je vis en paca alpes maritimes 06 est ce le même cas? Merci
J’aurai également besoin d’un conseil, j.ai un chef de service qui n.a aucune empathie pour moi, bien au contraire, avant mon arrêt de travail je souffrais tellement que pour ne pas désorganiser le service j’ai proposé le télétravail sur certificat médical bien sûr, c’est ce que j’ai fait seulement il a décidé qu’il était le seul à dire si mon état de santé nécessitait le télétravail.. je vous avoue que cela m’a bouleversé, mon médecin m’a donc mise en arrêt, depuis il souhaite faire une visio avec moi afin que je forme mes collègues, j’ai refusé de lui parler, je ne veux ni l’entendre, ni le voir, est ce que je suis dans mon droit? Sachant que j’ai donné par mail à ma direction les mots de passe pour accéder à mes dossiers de travail en ligne. Je veux bien discuter avec ma direction mais pas à lui qui m’a fait trop de mal depuis des années ..encore merci d’avance
Oui c'est ça, il n'a pas du donner les bons renseignements sur l'arrêt maladie
Ok, donc l'employeur peut demander une contre visite. Il devra tenir compte du fait que vos sorties sont illimitées. Tout ce que vous devez faire c'est donner l'adresse ou vous pouvez être visité.
(suite suivante)
Concernant le second cas je ne vois pas que la salariée ait été mis en défaut de n'avoir pas été présente chez elle hors des heures classiques de sorties autorisées, puisque justement son arrêt maladie était "sorties libres". Là à nouvau je ne partage pas l'analyse d'Isadore (comme dans mon message ci-dessus).
Pour faire court voir le dernier alinéa de l'arrêt "ALORS, en troisième lieu..." constatant que la CPAM avait accepté l'arrêt maladie "avec sorties libres" (cf versements des IJ) la cour d'assises reproche à la cour d'appel de n'avoir pas tenu compte des ces sorties libres et d'avoir ainsi conforté l'employeur qui avait cessé de payer sa salariée prétextant son absence de chez elle lors de contre-visites aux horaires de présence obligatoires.
Concernant le second cas je ne vois pas que la salariée ait été mis en défaut de n'avoir pas été présente chez elle hors des heures classiques de sorties autorisées, puisque justement son arrêt maladie était "sorties libres". Là à nouvau je ne partage pas l'analyse d'Isadore (comme dans mon message ci-dessus).
Pour faire court voir le dernier alinéa de l'arrêt "ALORS, en troisième lieu..." constatant que la CPAM avait accepté l'arrêt maladie "avec sorties libres" (cf versements des IJ) la cour d'assises reproche à la cour d'appel de n'avoir pas tenu compte des ces sorties libres et d'avoir ainsi conforté l'employeur qui avait cessé de payer sa salariée prétextant son absence de chez elle lors de contre-visites aux horaires de présence obligatoires.
A+
Hello !
Bbridget former vos collègues en visio ?
- NON ! Ce serait "travailler" or vous êtes en arrêt maladie...
- Non. Ce serait du télétravail, ce que votre hiérarchie vous refuse... ;)
Laisser sonner votre téléphone si "on" vous appelle et ne rappelez que si le correspondant vous laissez un message motivant son appel et si vous voulez bien échanger avec ce correspondant... Sinon profitez de votre repos.
A+
Bbridget former vos collègues en visio ?
- NON ! Ce serait "travailler" or vous êtes en arrêt maladie...
- Non. Ce serait du télétravail, ce que votre hiérarchie vous refuse... ;)
Laisser sonner votre téléphone si "on" vous appelle et ne rappelez que si le correspondant vous laissez un message motivant son appel et si vous voulez bien échanger avec ce correspondant... Sinon profitez de votre repos.
A+
Bonjour,
Effectivement, sur ce point, aucun doute possible : vous n'avez pas seulement le droit de refuser, mais le devoir. Vous n'avez pas le droit de travailler pendant un arrêt (sauf dans le cas rare où le médecin vous l'autorise). C'est interdit par la loi.
Et former des collègues est du travail. Que ce monsieur se débrouille sans vous.
Vous avez le droit de communiquer avec des collègues à titre privé ou avec votre hiérarchie pour des raisons administratives (sans y être obligé), mais ne devez en aucun cas travailler si le médecin ne l'a pas autorisé sur l'arrêt.
Pour la mise en place du télétravail régulier ou ponctuel : il faudra demander à voir le médecin du travail qui pourra décider d'un aménagement de poste en ce sens. Si jamais il estime qu'un tel aménagement est nécessaire, cela s'imposera à l'employeur (et donc au chef de service).
Bonjour,
Je n'ai pas fait de recherche poussée mais j'ai trouvé un jugement en Cour d'appel (Aix-en-Provence, 20 mai 2016 n°13/20021) qui dit bien que la contre-visite médicale par un médecin que mandate l'employeur doit avoir lieu au domicile du salarié.
Cela semble éliminer la convocation au cabinet du médecin, que le salarié serait donc en droit de refuser sans encourir de perdre ses indemnités d'arrêt de travail.
[NB : à son domicile ou bien sûr à l'adresse que le salarié indique à l'employeur comme lieu de résidence pendant son arrêt de travail]
cordialement
zen maritime
Je n'ai pas fait de recherche poussée mais j'ai trouvé un jugement en Cour d'appel (Aix-en-Provence, 20 mai 2016 n°13/20021) qui dit bien que la contre-visite médicale par un médecin que mandate l'employeur doit avoir lieu au domicile du salarié.
Cela semble éliminer la convocation au cabinet du médecin, que le salarié serait donc en droit de refuser sans encourir de perdre ses indemnités d'arrêt de travail.
[NB : à son domicile ou bien sûr à l'adresse que le salarié indique à l'employeur comme lieu de résidence pendant son arrêt de travail]
cordialement
zen maritime
Merci infiniment pour toutes vos réponses ça fait chaud au cœur , j.ai un chef qui m’a détruite depuis des années et il s’etonne aujourd’hui que je ne veuille plus lui parler, il aurait sorti ça en réunion hier c’est ce que m’a dit un collègue !!
Je ne veux plus me laisser faire car en plus des problèmes de santé physique, je suis en dépression à cause de lui.
Encore merci à vous tous pour vos conseils