Bonjour j’aimerais aller boire un verre avec ma famille au restaurant où je travaille mais je suis en arrêt maladie.
Es que j’ai le droit ?
Bonjour,
Si l’on s’en tient à la question du droit, aux heures de sortie autorisées sur votre avis d’arrêt de travail vous êtes libre de vous rendre comme vous le voulez dans un établissement recevant du public.
Maintenant, en termes de psychologie ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus malin que de choisir pour aller vous restaurer en famille précisément l’établissement qui vous emploie. Cela pourrait passer pour une sorte de provocation, vis-à-vis de l’employeur et vis-à-vis des collègues qui travaillent. A vous de voir…
cordialement
3 « J'aime »
Super Merci beaucoup !
J’ai eu peur qu’il y ait des représailles
Cordialement
Ce qui serait illégal, mais compréhensible pour les motifs précités. Il n’existe pas assez de restaurants dans votre secteur pour avoir besoin d’aller narguer vos collègues ?
1 « J'aime »
Bonjour,
Il y a de grandes chances que cela soit pris pour de la provocation par vos collègues en premier lieu puis aussi par votre employeur. Et peut être quelques règlements de comptes à votre retour.
A vous de voir…
Cordialement.
2 « J'aime »
Bonjour.
Même avis que mes collègues.
J’imagine la réaction de votre employeur, alors que vous êtes sensé être malade et incapable de travailler, peut être même bénéficiant d’un complément de salaire payé par lui, de vous voir débarquer ainsi…
Cdt.
1 « J'aime »
Cela dit, je transpose la situation, imaginons que je sois en arrêt de travail au motif de maladie
- j’ai un contrat de travail chez un concessionnaire d’automobiles, ma fille a besoin d’acheter une voiture, est-ce que pour ménager mes collègues qui bossent j’accompagne ma fille plutôt chez un concurrent ?
- j’ai un contrat de travail dans un établissement de soins, je vais me faire soigner dans un autre ?
- j’ai un contrat de travail chez un restaurateur, je vais donc chez un autre pour ne provoquer personne ?
cordialement
1 « J'aime »
La comparaison a ses limites.
Aller chez le concessionnaire concurrent ou dans un autre centre de soins, c’est avant tout une question de besoin objectif.
Dans le cas présent, rien n’impose de se rendre précisément au restaurant employeur pour partager un repas en famille : il y a pléthore d’alternatives.
Juridiquement, bien sûr, aucun reproche ne peut être fait tant que l’arrêt est respecté. Mais psychologiquement et socialement, l’effet n’est pas le même : les collègues peuvent se sentir “nargués” et l’employeur y voir une provocation inutile.
Bref, la loi protège, mais le bon sens recommande d’éviter de tendre le bâton.
1 « J'aime »
Zen, il y a la notion de besoin et celle de ne pas souffler sur des braises…
On pourrait concevoir que Mahéo, en arrêt depuis un bon moment, atteint d’une affection qui l’empêche d’exécuter son travail mais pas le reste, aille dire bonjour à ses collègues.
Là, tel qu’il nous présente la situation sans plus de détails je maintiens que c’est gonflé.
Après, peut-être que son employeur a des difficultés avec son restaurant, et que dans le but d’aider celui-ci à s’en sortir Mathéo est venu diner avec sa famille au complet et ainsi laisser un chèque généreux ?
Et dans ce cas c’est de la solidarité active.
1 « J'aime »
Encore mieux, une fête d’anniversaire avec des invités, vingt couverts, et nous irions fêté cela dans le restaurant de l’autre côté de la rue ? Ce serait double peine pour mon employeur, non seulement je suis en arrêt mais je vais en plus dépenser le complément d’indemnité qu’il me verse à la table d’un concurrent..?
cordialement