Dormir pendant les heures de travail.

Bonjour,

Voilà, je vous expose les faits : dans mon entreprise j'ai un salarié qui en plus de son travail déplorable, se permet de dormir pendant les heures de travail.
Peut-il être sanctionné ?
Merci

Bonjour.

Votre question est pour le moins étrange !

Sauf si son contrat prévoit que vous l'autorisez à venir au travail pour faire des sommes il est bien évident que cela constitue une faute !

C'est quoi son emploi ?

Cdt.
Re-bonjour,

Ma question est étrange car j'ai regardé sur le net et souvent j'ai trouvé comme réponse "qu'il n'y a pas de loi qui interdit de faire la sieste au travail" ... Cela m'a vraiment surpris (comme par exemple ce genre d'article : 

[EDIT MODERATION : SUPPRESSION D'UN LIEN DE PUBLICITÉ]
 )

D'où ma question quelque peu étrange .

Sinon, son métier est magasinier, travail en journée. 
Du coup quelle sanctions peut-il risquer , licenciement ? Ou peut-être des avertissements ?
Merci.
Il n'y a pas une loi pour chaque geste de la vie !

Mais il existe un code du travail et un code civil qui disent qu'un contrat signé à force de loi et s'impose aux parties.

En conséquence votre salarié est embauché pour exécuter un travail pendant X heures et non pour faire la sieste.

Sinon, après sa sieste, il peut aussi inviter des amis et organiser une après-midi dansante à vos frais !

Et plus grand monde ne travaillerait...

Vous imaginez un agent de sécurité, sensé protéger une banque ou tout autre bâtiment, qui roupillerait au principe qu'on ne trouve nulle part une loi interdisant de dormir ?

La sanction, c'est vous qui la décidez.

En premier lieu il faudrait lui envoyer un avertissement (recommandé AR) en relatant les faits et le prévenir qu'en cas de récidive il s'expose à un licenciement pour faute grave.

Cdt.
Bonjour,

A noter qu'il y a parfois à cela des causes médicales insoupçonnées, je cite par exemple la narcolepsie, ou autre exemple le syndrome dit de Pickwick, et par ailleurs certains traitements médicamenteux, s'agissant de données de santé confidentielles l'employeur n'en a pas connaissance, aussi, avant peut-être d'envisager une sanction serait-il opportun de demander l'avis du médecin du travail (cf article R.4624-34 du Code du travail / visite à la demande).

cordialement
zen maritime