Congés quasi inexistants, pressions, menaces, burn out

Bonjour,
Je suis en CDI à temps partiel les matins depuis 2010. J’ai 57 ans. Je me lève à 5 h 20…. J’ai réussi à avoir 3 semaines de congés en 2011 et 2020 seulement. Les autres années ça a été 15 jours sans que le reste me soit payé. Depuis 2021 la gérante a embauché une autre de ses soeurs à ma suite l’après-midi. Celle-ci me dénigre, me harcèle « poliment », traque la moindre de mes fautes, me laisse des mots, m’appelle, bref elle me hait et je suis obligée de faire en plus du reste tout ce qu’elle ne traite pas. Ma charge de travail est à 150 %
J’ai tenté à plusieurs reprises d’en parler à la gérante mais elle ne m’écoute pas ou me hurle dessus. L’an dernier, j’ai tenté pour avoir une 3ème semaine de congés, hurlements aussi. Cette année elle m’a demandé quand je prenais mes congés et j’ai répondu comme d’habitude (elle prend 8 jours et moi 15 à la suite). A la fin de la 1ère semaine, sa soeur m’a demandé de ne prendre que 8 jours et l’autre semaine par la suite (congé principal = mini 15 jours = donc j’ai refusé). Le lendemain la gérante m’a hurlé dessus encore en me menaçant de me frapper. Je n’ai aucune preuve ou témoignage de cela mais je n’en peux plus. Je dois reprendre mardi matin et ne sais pas comment je vais faire. France Travail me conseille de me mettre en arrêt mais de ne pas démissionner. Le dialogue est impossible. Je vais appeler l’Inspection du travail lundi et j’ai r-vous avec le médecin mardi après-midi. Que pouvez-vous me conseiller car je pense ici avant tout à ma santé et ces derniers temps j’ai la larme facile… Je suis à bout. J’ai des pressions constantes. Merci !!!

Bonjour,

Si vous avez l’assurance que votre médecin traitant va vous prescrire un arrêt de travail quand vous le verrez en consultation mardi après-midi vous pouvez vous permettre de ne pas aller travailler mardi matin, votre absence sera médicalement justifiée pour la journée de mardi et bien sûr pour toute la durée prescrite.

Mais attention, un arrêt de travail n’équivaut pas à une mise en congé pour des vacances. Même si votre médecin vous autorise toute liberté de sortie (en cochant la case adéquate sur l’avis d’arrêt de travail) vous serez tenue de signaler à votre caisse d’assurance maladie tout changement d’adresse hors de votre département de domiciliation, et d’indiquer à votre employeur où et dans quelles tranches horaires il pourrait éventuellement faire contrôler votre arrêt de travail, car c’est son droit à partir du moment où il verse une indemnité en complément des IJSS.

cordialement

Merci. Mais je ne suis pas sûre d’avoir un arrêt mardi. Et si je ne reprends pas au moins mardi matin, j’ai peur qu’on trouve une faute pour me licencier… J’étais chez ce médecin avant qu’elle parte en maternité et ça ne passait pas avec son remplaçant, donc je reviens vers elle. Par contre si je suis en arrêt là, alors qu’une des autres soeurs est en congés pour 1 semaine le 23, elles vont toutes se déchaîner contre moi. Mais si je suis hyper angoissée de reprendre mardi je ne sais pas du tout si je tiendrais 2 semaines…

Bonjoue,

Si vous avez des écrits, post i, mails, sms. Conservez les précieusement.
Durant votre arrêt, ce sera le moment où jamais de prendre contact avec votre protection juridique ou un syndicat/avocat.

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