Hello !
Svv, votre situation a-t-elle évolué ?
Vous êtes-vous manifesté auprès de votre employeur ?
S'est-il manifesté auprès de vous ?
En tout cas quelles sont vos intentions ?
A+
Bonjour,
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J'aurais tendance à considérer la simple absence non justifiée et non autorisée du salarié comme fautive. Le salarié est tenu par son contrat de se présenter à son poste. Le simple fait de ne pas respecter cette obligation est une faute. Et comme pour tout manquement contractuel, le salarié aurait la possibilité de dégager sa responsabilité en prouvant la force majeure.
... "tant qu'on n'en connait pas la raison ou la cause " !?
L'employeur n'en connait ni la raison ni la cause lorsque son courrier de mise en demeure reste lettre morte, il n'empêche que le délai d'au moins 15 jours commence à courir puisqu'il y a eu présentation du recommandé, après quoi l'employeur pourra qualifier l'absence de faute
or bien sûr le cas pariculier où il s'avèrerait a posteriori qu'il y avait un motif valable d'absence mais que le salarié était dans l'incapacité de répondre à la mise en demeure (il était hospitalisé, dans le coma...)
cordialement
zen maritime
et bien c'est précisément pour cette raison que je m'étonne que la loi n'est pas fixé de date limite pour engager une procédure pour abandon de poste
L'employeur subit l'absence non justifiée du salarié dès le 1er jour d'absence et reste libre d'envoyer une lettre de mise en demeure à la date de son choix
Pourquoi attendre x mois si le salarié est en faute ?
Que risque le salarié qui a bandonné son poste s'il revient avant d'avoir reçu la mise en demeure ? Un avertissement , une mise à pied disciplinaire ? un licenciement ?
Bonsoir Milou,
je pense qu'il ne faut pas oublier que le seul objectif de la loi était de sortir d'une situation où un employeur pouvait se trouver contraint par un salarié de procéder à un licenciement disciplinaire, le salarié visant uniquement de pouvoir rompre son contrat tout en bénéficiant ainsi du chômage indemnisé
le législateur a donc créé ce cas de présomption, ou plutôt de qualification de démission, alors que jusqu'ici une démission ne pouvait aucunement être présumée
je pense que le législateur, ouvrant cette possibilité aux employeurs, a sans doute imaginé que tout employeur s'en saisirait sans qu'il soit besoin de fixer une date limite pour ce faire
et en ce qui concerne le salarié qui reviendrait demain lundi avant d'avoir été mis en demeure je t'ai répondu plus haut, et Isadore aussi, l'employeur pourra lui imputer une faute puisqu'il a été absent (ne serait-ce que) la semaine précédente sans y avoir été autorisé et sans produire de justificatif valable, quant à la sanction elle relève du pouvoir disciplinaire de l'employeur; à voir ensuite si le salarié aurait matière à contester pour exercice abusif de ce pouvoir au cas où la sanction semblerait disproportionnée (?)
cordialement
zen maritime
A l'époque où elle a été votée, la loi avait été explicitement présentée comme un moyen de permettre à un employeur de sortir un salarié fautif des effectifs sans qu'il ne soit indemnisé par France Travail. C'était clairement une mesure destinée à limiter une forme de fraude aux ARE presque impossible à prouver et sanctionner.
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En ce sens le fait de ne pas mettre de date limite est logique. Un employeur quelque peu lambin n'aurait sinon d'autre choix que de licencier son salarié, ce qui rognerait l'efficacité de la loi.
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Il faut en effet constater que dans la plupart des cas cela ne change pas grand-chose sur le plan financier pour l'employeur. C'est l'assurance chômage qui y gagne.